Les contes du CP - Blanche-Neige

"Les contes du CP - Blanche-Neige"

(Auteur : Magdalena Guirao-Jullien - Illustratrice : Maud Bihan - Edition : Flammarion)

(Collection : Castor Poche 1ère lecture - 32 pages - Dès 6 ans - 5,60€)
(17 février 2016 - Recommandé par l'éducation nationale cycle 2)

Argumentaire de l'éditeur : 

* Le livre : Un roi et une reine ont un jour, une petite fille appelée Blanche-Neige. Lorsque la reine meurt, le roi se remarie avec une méchante femme qui, jalouse de la beauté de Blanche-Neige, cherche à la faire disparaître. La fillette trouve refuge dans la forêt, auprès des sept nains. Mais là encore, la reine la poursuit et l'empoisonne. Heureusement, le baiser d'un prince redonnera la vie à Blanche-Neige. La lecture du compte permet aussi de grandir. Dans cette collection, les contes classiques sont dédiés et adaptés aux CP, pour les accompagner dans leur apprentissage de la lecture. Un texte simple, de nouvelles notions expliquées (dico-mot), et des exercices ludiques pour mieux comprendre le texte et soutenir la lecture.

J'ai été ravie d'être sélectionné pour cette opération Masse Critique Jeunesse Babelio et je remercie les éditions Flammarion pour l'envoi rapide du livre.

Lorsque j'avais laissé ma candidature pour cet ouvrage, j'avais une idée bien précise derrière la tête. Ma grande fille de 5 ans 1/2 est à quelques mois de rentrer au CP. Aussi je désirerais me rendre compte des outils existants pour l'apprentissage de la lecture. J'avais déjà aperçu la collection dans le commerce et le fait de l'avoir dans les mains me réjoui. Le hasard du tirage au sort à fait le reste...

C'est une collection intéressante puisqu'elle propose des contes pour enfants (La soupe aux Cailloux, Le vilain petit canard....), mais aussi des thématiques du quotidien (C'est la rentrée, Le bras cassé...) et enfin des documentaires que les enfants adorent (Les dinosaures, Les indiens).

L'ouvrage de par sa taille permet une prise en main facile pour les enfants comme pour les adultes et la pagination est idéale puisqu'elle met face à face texte (gauche) et graphisme (droite). 
Chaque page ne fait que quelques lignes et les phrases sont courtes ce qui facilitera le travail de lecture des enfants.

Ma fille en grande section actuellement travaille sur les syllabes (les prémices de la lecture pardi) et elle arrive petit à petit à décrypter quelques mots. 

Seul détail, quelques répétitions (exemples page 20, le prénom de Blanche-Neige est notifié 3 fois en 7 lignes), mais ce n'est que mon avis d'adulte, un enfant ne serait pas tracassé de cela.
Le gabarit de la tranche est fin et permettra au livre de trouver facilement sa place dans nos étagères et sa numérotation, un meilleur classement. Pourquoi ne pas proposer une boite de rangement rigolote ou design à un prix évidemment abordable afin de de joindre l'utile et l'agréable ? Ça reste une simple idée destinée à l'éditeur.

J'ai beaucoup aimé les rabats de la couverture recto et verso qui permettent de trouver d'une part, une illustration avec les protagonistes et d'autre part des questions. C'est une très bonne idée car il peuvent servir de support à la discussion avec nos enfants. 

Assez de bla bla technique pour moi, je passe à l'avis de ma fille : 

Elle a adoré l'histoire qu'elle connaissait déjà et a bien aimé le visage doux de Blanche-Neige, elle la trouvé très belle (page 11), par contre, les visages des 7 nains sont moins beaux que ce qu'elle a déjà connu dans les autres livres de contes et dessins animés de Blanche-Neige (Disney par exemple où on les voit avec des visages rondouillards et drôles).

Elle a également beaucoup apprécié la facilité pour tourner les pages (elle aime beaucoup revenir en arrière quand nous lisons) et elle aussi aime voir le texte d'un coté et l'illustration de l'autre.

Elle a été ravie tout comme moi par l'ensemble de ce livre en général et je suis prête à parier qu'il va me falloir me procurer les autres. 

Vivement qu'elle rentre au CP pour apprécier encore mieux cette collection.

Bravo les éditions Flammarion, vous pouvez dire que vous avez tapé dans le mille avec cette série, vous ferez facilement des adeptes (tout comme nous l'avons été à l'époque avec les Bibliothèques "Rose" et "Verte").

Ravie

"Ravie"

(Auteur : Sylvie Ohayon - Editeur : Fayard - 13,99€ (e-book) et 19€ (papier) - 

Environ 400 pages)

Synopsis : Bourgeoise entre deux âges revenue de tout et parvenue à rien, Raphaëlle projette d’enlever Cindy, la maîtresse de son mari, pour la séquestrer au fond d’une cave, la transformer en porc et ainsi récupérer le père de ses enfants.

Mais dans cette lutte sans pitié entre deux femmes, un homme va s’immiscer : Steven, visage d’ange et passé sombre, insoumis et libre, vorace et violent.

L’amour naît rarement où on l’attend. Il apporte avec lui le désir de la réconciliation. Avec les autres, avec soi-même. Est-ce au moment où elle pensait s’abandonner entièrement à la haine que Raphaëlle la mal-aimée, l’épouse odieuse, la mauvaise mère, hystérique et jalouse, aura droit à cette fameuse seconde chance à laquelle aspirent les déçus de l’existence ?

Sylvie Ohayon signe avec Ravie un roman d’un genre nouveau, rencontre baroque entre le drame, la comédie et le récit d’apprentissage, où des personnages qui n’auraient jamais dû se croiser s’inventent ensemble une autre vie, une rédemption, l’espoir en des jours meilleurs.

Quel livre sacrément complexe que je viens de découvrir là. Il m'a fallu du temps pour m'y faire, j'ai failli abandonner rapidement en début de roman, mais finalement, j'ai tenu bon et je ne le regrette pas.

En effet, le récit met du temps à débuter, beaucoup de lourdeurs et de longueurs pour se mettre dans le bain et entrer dans le quotidien des personnages, quelle situation difficile que ce couple sur le point de divorcer va rencontrer.

Pour vous remettre dans l'histoire, nous avons d'un coté, Raphaëlle, maman bourgeoise de 3 enfants qui a toujours connu une vie aisé et avec les pires défauts de la terre, (elle n'a jamais daigné s'occuper de ses enfants ,infidèle, obnubilé par son poids, par l'argent, diabolique et tellement antipathique). Puis, nous avons son mari, Olivier, l'homme sain, malheureux dans son couple qui décide de la quitter pour se mettre avec Cindy, sa secrétaire, jeune et belle toulousaine, provenant d'un milieu modeste qui a du se battre pour sa réussite. 

Raphaëlle en veut à ce mari infidèle et à cette jeune femme, sa rivale, le démon qui emmène son époux loin d'elle. Le divorce est difficile, des coups bas, des propos avilissants, des crasses, tout pour pourrir la vie d'Olivier et Cindy par vengeance au détriment de ses enfants qui voient leurs parents se déchirer.

Malgré les années qui passent, elle continue de ruminer sa colère et décide de programmer l'enlèvement de Cindy. Malheureusement son plan ne se passera pas comme elle l'avait prévu et c'est le début du cauchemar. Tel est pris qui croyait prendre, Cindy va se révéler plus forte sur ce coup et Raphaëlle sera séquestré dans cette maison de famille en Normandie.

Le chemin de la captivité sera long et les deux femmes, se trouveront au fil de leurs rencontres plus de points communs qu'elles ne pouvaient l'imaginer. Petit à petit Raphaëlle va se transformer. Son bourreau va devenir son sauveur, celle qui va lui ouvrir le chemin de la vie. Quel sacré rebondissement...

De la rédemption de la protagoniste, on en tire une belle leçon de vie, le pardon, l'envie de réapprendre à vivre, à aimer, à philosopher sur ce qui l'entoure, à profiter de la vie au lieu de se la noircir.

Pour le style du livre, il faut être honnête, il est cru et d'un autre coté, il est plein de métaphores, jeux de mots, un style disons poétique à contrario des situations décrites, j'ai beaucoup aimé ce mélange de genre. Par ailleurs, comment aurait-on pu imaginer que de ce triangle amoureux on en viendrai  à aborder tellement de sujets divers et variés tels que l'inceste, le viol, la violence conjugale, la vengeance, la dépression, la différence de classes sociales, l'adultère, la rédemption, le bonheur, l'homosexualité, l'amour...

On s'attache petit à petit aux personnages que l'on va rencontrer, Steven le frère de Cindy qui malgré son profil de bad boy va être le libérateur de l'âme de Raphaëlle, celui qui va lui redonner confiance en la vie et en l'amour, bien loin de ce qu'elle a toujours connu. Nous aurons aussi Loulou, sœur adoptive (si on peux le dire comme ça !), une maman ado-adulte que l'on trouve super touchante. La si attachante Rosemarie, petite mamie tellement seule et qui va trouver en ce groupe atypique un foyer. 

Un livre très bien construit, destiné quand même à un public averti, un style que l'on aime ou on aime pas, mais en tout cas, on n'en sort pas indifférent ! Je ne peux vous en dire plus pour ne pas spoiler l'histoire, mais je peux vous dire que ça va vous faire réfléchir. Bonne lecture.

Merci aux éditions Fayard et à Net Galley pour ce service presse, une sacré découverte que la plume de Sylvie Ohayon !

Semaine 13, ma PAL

Bonjour,

Allez, cette semaine sera tranquille en lecture, je vais terminer "Ravie" de Sylvie Ohayon et découvrir "Le baiser" de Pascale Rémondin !

Et vous, vous lisez quoi?

Retour !!!

Tout est dit dans l'image, je suis de retour après quelques jours de vacances à la montagne. Et je reviens avec plaisir, même si je vous l'avoue, je n'ai pas eu beaucoup de temps pour lire !

Pas facile de choisir entre un livre et une balade en montagne, mais j'ai profité du grand air... 

Pour ce qui est de ma lecture en cours, je suis en train de terminer "Ravie" de Sylvie Ohayon, j'ai eu du mal à le démarrer et finalement, il se révèle génial... je vous en parlerai très bientôt ! 

Vacances !!!

Je vais vous laisser quelques jours, histoire de prendre des vacances en famille, mais je ne vous oublie pas !

Bonne lecture et à la semaine prochaine.

Amicalement à tous

Daddy

"Daddy"

(Auteur : Aude Réco - Éditeur : L'Ivre Book - Gratuit - 15 pages environ)

(Collection Imaginarium - 18 avril 2014)

Synopsis : Magdalen vit dans la maison de son enfance, maison remplie des souvenirs d'un père alcoolique? Les bruits étranges se faisant entendre dans le bureau, à l'étage, sont-ils dus à ces seuls souvenirs ou bien y a-t-il quelque chose d'autre... quelqu'un d'autre?

Je remercie tout d'abord les éditions L'Ivre Book pour ce service presse de la collection Imaginarium.

J'ai toujours bien aimé les nouvelles, elles permettent en quelques pages seulement à nous transporter dans l'imaginaire de l'auteur, et d'entrer directement dans l'histoire.

De celle-ci, j'en ressors chamboulé et un peu effrayé aussi. On connait tous des histoires de fantômes et d'esprits frappeurs, là, ben en fait on sais pas trop, l’atmosphère dans cette maison est tellement étrange et angoissante ! Est-ce qu'il s'agit de manifestations surnaturelles avérées ou d'hallucinations de la protagoniste?  Que se passe t'il vraiment dans ce bureau. Difficile de s'en faire une idée précise et c'est ce qui fait l'originalité de cette histoire, on reste dans le flou, c'est inquiétant !

La description que l'auteur nous fait de Magdalen, nous la révèle être une femme perturbée pas son passé d'enfant battu, elle n'en a gardé que des mauvais souvenirs, (ce père alcoolique et violent) et cette maison familiale, où elle a vécu le pire, les lui remémore en permanence.
Pour venir à bout de ses angoisses, elle fait appel à son ami Adam, amateur de phénomènes étranges, lui seul peut l'aider à comprendre et mettre un terme à tout ça et quelque part faire disparaître ces démons qui la poursuivent.

Je ne vous révélerai évidemment pas la fin, c'est à vous de la découvrir, mais ce qui est sûr, c'est que vous allez vous poser de sacrés questions sur l'au delà, les fantômes, le pouvoir du cerveau humain etc...

Bravo Aude Réco, vous m'avez emmené avec vous et bien fait frissonner !!!

PS : seul bémol constaté, le choix du titre "Daddy", on comprend bien que l'auteur à voulu mettre en exergue le rôle antérieur du père dans l'histoire (violent, alcoolique), mais l'appellation Daddy me gène, elle est normalement utilisé pour adoucir le mot. Chez nous, au lieu de papa, on dirait papounet par exemple ! Mais bon, ce n'est qu'un détail...

Dirty loft - Tome 1

"Dirty Loft - Tome 1"

(Auteur : Angie L. Deryckere - Edition : Sharon Kena)

Synopsis : Sarah, 18 ans, vient de tout plaquer pour suivre ses études à l’université cinématographique de Los Angeles contre l’avis de sa famille et de son petit-ami. Faute de moyens, elle est obligée de vivre en colocation avec des gens qu’elle ne connaît pas, excepté Nina Spencer.

Travis, le frère de celle-ci, a tout pour lui : riche, brillant et sexy.  Il plaît aux filles et les collectionne sans état d’âme. Cependant, entre la belle Sarah, sa nouvelle colocataire, et sa sœur avec laquelle il est en mauvais terme, le jeune homme a de plus en plus de mal à résister aux sentiments qui s’éveillent en lui.

Ensemble, ils devront vivre, résister et accepter les secrets de chacun… ce qui semble être la chose la plus difficile.

Merci aux éditions Sharon Kena et à leur opération Lucky Day qui m'ont permis de découvrir ce nouveau roman.

Sarah Mc Gowe vit à Abilène dans le Kensas, elle veut prendre sa vie en main et partir étudier à l'université cinématographique de Los Angeles. Son amie d'enfance Janice la soutient dans ce projet à l'instar de son père qui est totalement contre. Qu'importe, elle partira quand même, une nouvelle vie s'offre à elle. 

Sarah est donc une jeune fille de la campagne, un peu naïve, réservée, voire un peu coincée, pas très sûre d'elle, mais qui se révélera malgré tout être un personnage très attachant. 

Arrivée au campus, elle fera la connaissance de Nina Spencer, sa colocataire, une fille financièrement aisé, sûre d'elle, qui deviendra sa meilleure amie. Les deux jeunes filles, insatisfaites de leur chambre d'étudiantes, vont entreprendre de trouver un nouveau logement et la chance étant avec elles, prendront possession d'un loft avec d'autres jeunes étudiants.

Aux détours des couloirs de la faculté, ils croiseront Travis, le frère de Nina, le beau gosse typique des facs, basketteur, tombeur de ces dames, sexuellement débridé, populaire et lui aussi locataire du loft. 

Entre Nina et Spencer, le courant ne passe plus, on ressent bien un détachement entre eux, elle lui en veux, mais de quoi? On a bien quelques indices, on sait qu'il s'agit d'un truc qui est arrivé à une de ses amies (Jenny), on imagine bien un viol ou quelque chose dans le style, enfin, ce n'est que mon interprétation, je suis sûre qu'on en saura plus dans les saisons suivantes.

Tout au long du récit, nous aurons une alternance de la narration entre Sarah et Travis, avec cette attirance, cette ébauche d'histoire d'amour qui va se construire entre eux, bien malgré eux, puisque Sarah est déjà en couple (avec un dénommé Aaron) et Travis est un peu volage, il passe de filles en filles. 

Mais les situations (le loft, le campus, les soirées), vont les faire se voir, se revoir, et ils seront irrésistiblement attiré, cela va sans dire. Un jeu du chat et de la souris commencera alors, il sera certes un peu long, mais c'est ainsi que le désir sera attisé de l'un pour l'autre, et c'est finalement au détour d'une fête qu'ils se rapprocheront dans tous les sens du terme et c'est peu dire! Cette découverte du plaisir pour Sarah dans les bras de cet Apollon, mettra tout nos sens en émois, vous ne devriez pas être déçu. 

Certains personnages pourtant sympathiques restent au second plan dans le récit, (Nina, Janice, Calvin, etc...) et c'est un peu dommage. Peut-être seront-ils mis en exergue dans les saisons suivantes, on l'espère en tout cas !

Enfin que dire de ce final, si ce n'est qu'on attend vite la suite pour savoir ce qu'il est advenu des protagonistes, ben oui, en même temps, je ne peux pas vous spoiler l'histoire.

Pour seule autre remarque négative (qui n'en est pas vraiment une non plus) je dirais qu'on constate quelques petits défauts de syntaxe avec les répétitions du "je" (dit-je, pensais-je etc...), mais ça, ça n'empêche en rien la lecture de cette histoire romantique à souhait.

Excellente plume que celle de Angie L. Deryckere, je recommande vivement.

Alma, les débuts d'une sorcière

"Alma, les débuts d'une sorcière - Episode 0"

(Auteur : Julie Derussy - Editeur : L'ivre Book - 15 pages - Gratuit)

(Collection L'ivre des sens - Erotisme - 12 mars 2016)

Synopsis : Alma s'entraïne à réaliser un sort lorsque son copain Paul surgit dans sa chambre... Ce mini épisode offert vous permettra de découvrir les aventures d'une jeune sorcière. Plongez dans un tourbillon de passions ! Le début d'une saga mélangeant magie et érotisme, imaginée par l'excellente Julie Derussy.

Je remercie tout d'abord les éditions L'ivre Book pour ce service presse de la collection "l'Ivre des Sens".
J'ai beaucoup aimé cette petite nouvelle érotique, avec laquelle j'ai passé un agréable moment de lecture. 

Une histoire sacrément cocasse d'Alma, cette jeune femme qui s'initie à la magie par correspondance et qui par inadvertance va faire disparaître le sexe de son compagnon (ou plutôt le rendre invisible). Pauvre Paul, lui qui n'était que de passage pour venir voir sa petite amie, il est drôlement embêté.

Alma, elle, ne sera pas si gêné de cette situation et va au contraire en profiter. En effet, la disparition de l'objet de son plaisir a décuplé son désir pour lui (et c'est peu dire).

Une histoire pleine de fantaisie, une pointe d'humour et de sensualité, vous devriez apprécier ! On espère vivement connaitre la suite des aventures de cette jeune sorcière... Julie Derussy, on compte sur vous.

Attention messieurs, il ne faudrait pas que ces dames trouvent en la magie une nouvelle idée de fantasme...

Plus jamais sans elle

"Plus jamais sans elle"

(Auteur : Mikaël Ollivier - Editeur : Seuil- 300 pages)

Synopsis : Le jour de ses dix-huit ans, Alan n'a qu'un souhait : rencontrer celle qu'il n'a jamais vue, dont il ne sait rien, pas même le nom : sa mère. Un vœu qui va faire basculer sa vie. Car pour rejoindre Ellen, cette femme armée, rebelle, solitaire, mais surtout pour la sauver et rester à ses côtés; il va falloir devenir un autre. Lui qui n'a jamais voyagé va parcourir l'Europe, de Londres jusqu'à Sofia, en passant par Prague et le Grand Nord. Lui qui a toujours obéi va transgresser les lois et affronter police et truands. Lui que son père a toujours protégé va apprendre à n'avoir peur de rien... Sauf de perdre celle qu'il a eu tant de mal à retrouver.

Un excellent thriller que j'ai découvert là, avec une double narration au chapitrage court (Alan et sa mère), intense dans ses scènes d'actions et touchante dans la personnalité des protagonistes.

Alan vit avec son père en France et désire pour sa majorité connaitre l'identité de sa mère. Son père, Mathias, n'a d'autre choix que de lui dévoiler, sa mère habite Londres et s'appelle Ellen. Juste quelques centaines de kilomètres les sépares, mais plus pour très longtemps puisqu'Alan est décidé, il va partir la rejoindre.

Dans ce récit, nous avons donc d'un coté, Alan, qui désire découvrir ses racines et retrouver cette mère qui l'a abandonné étant bébé. De l'autre coté, Ellen Ivaldi (nom d'emprunt pour son travail), cette mère, qui va donc se retrouver face à son passé, celui qu'elle a tant voulu oublier.
Le jour où il débarque chez elle, il ne voudra pas lâcher l'affaire, il ne veux plus la quitter ("Plus jamais sans elle"), il s'obstine pour la suivre, aussi elle va l'emmener sur les routes d'Europe de l'Est où elle doit se rendre pour son travail.
Un travail qui ne porte pas de nom (on comprend aisément qu'elle doit être agent secret), qu'elle ne veux pas lui dévoiler mais qu'il va découvrir à ses dépends puisqu'il va se retrouver poursuivi par des truands qui en veulent à la vie de sa mère et qui ont tenté de la piéger.
Là commence une sacré course poursuite, pour sauver leurs vies. Des scènes haletantes, du suspens, pleins de rebondissements, des balles qui fusent, des morts... il va falloir leur échapper et c'est ce qu'ils vont faire en fuyant loin, très loin, histoire de se faire oublier. Mère et fils vont se retrouver seul dans le Grand Nord et se rapprocher à leurs façons. Tout comme Kamila et Alan qui se rapprocheront via sms et messages vocaux, un pointe d'amour qui ne fait pas de mal (Kamila est la fille d'un collègue d'Ellen qui les as aidé à fuir).

On ressent également à travers le récit, outre l'aventure, les sentiments entre eux. Ce fils qui ne veux que se rapprocher de sa mère, comprendre son abandon, qui ne veux plus la quitter, et cette mère qui redevient mère, protectrice, qui s'attache à son fils devenu un homme, qui voit en lui son passé oublié et son ex-compagnon, Mathias, dont elle avait été follement amoureuse.
Mais pourquoi s'étaient-ils quittés au fait? Et pourquoi avait-elle abandonné Alan? On le découvre au fil des pages, tout comme on découvre le passé de Mathias, comme on ne l'imaginais pas, ce père tranquille, qui s'occupe de ses bonsaïs, et qui mène une vie si paisible, loin de la vie mouvementée d'Ellen... et pourtant !

Un roman jeunesse où il n'y a ni trop, ni trop peu, juste assez pour une aventure intense.

Semaine 11, ma PAL

Bonjour les amis (ies), voici ma PAL de la semaine : 

- Alia, les voleurs de l'ombre de Sophie Auger

- Ravie de Sylvie Ohayon

et tenter de terminer "Comment j'aime - Correspondances indiscrètes" (j'ai du mal à le terminer)

J'essaye d'être raisonnable car j'ai quelques chroniques en retard à partager et je vais préparer mes valises pour quelques jours de repos en famille.

Et vous, vous lisez quoi en ce moment?

Amicalement à tous et toutes !

"La vie réserve des surprises - Je vous présente ma fille, elle s'appelle Louise"

"La vie réserve des surprises - Je vous présente ma fille, elle s'appelle Louise"

(Auteur : Caroline Boudet - Edition : Fayard - 270 pages - 19€)

Synopsis : « Certains disent qu’une naissance est le plus beau jour de la vie d’une femme. Je dois être sacrément gâtée, alors. Parce que ma fille à moi est née trois fois.La première fois, comme tout le monde, quand on m’a posé sur le ventre cette petite masse chaude et chevelue, soudain si réelle après neuf mois à n’avoir été qu’une idée, deux bandes roses sur un test positif, trois échographies et des petits coups de pied dans mes côtes.La deuxième fois, franchement pas comme tout le monde, et dans un bruit de tonnerre, quand la pédiatre de la maternité est entrée dans ma chambre avec l’air caractéristique du médecin qui va t’en filer un bon coup derrière la nuque et aimerait lui aussi être loin, loin de là. Surprise : mon bébé est porteur de trisomie 21. La troisième fois, quand, après quelques jours de plus que programmé dans l’enfer hospitalier, nous sommes rentrés à la maison avec cet enfant pas comme prévu. Ma fille, Louise, qui a deux bras, deux jambes, de bonnes grosses joues et un chromosome en plus. » Par ce cri du cœur, la mère de Louise fait le récit émouvant et drôle d’une naissance pas comme les autres et de la découverte d’une enfant qu’on n’attendait pas. C’est l’histoire du chemin parcouru par une jeune femme bien ancrée dans sa supposée normalité, dont la petite fille vient faire exploser les certitudes et les horizons. Une véritable ode à la différence et aux surprises que la vie nous réserve

Merci Netgalley de m'avoir permis de découvrir ce témoignage. J'ai été très touché dans mon cœur de maman, Caroline Boudet partage avec nous les premiers moments de la vie de sa fille Louise. 

Elle et son mari ne s'attendait pas à découvrir que leur fille serait atteinte de trisomie 21 à la naissance, le monde autour d'eux s'écroule alors.

Malgré le sujet pas si facile à aborder, elle se confie à nous en toute simplicité avec des métaphores, des pointes d'humour, des pensées intérieures qu'elle partage, ce qui dédramatise le récit.

De cette différence, elle va en faire une sorte de combat, on va traverser avec elle les différentes phases de l'acceptation du handicap pour finalement en révéler une chose, l'amour pour cet enfant sera le même que pour son aîné de 4 ans, Paul. 

Un maelström de sentiments tournera autour de cette maman, la peur, la culpabilité, la tristesse, la colère, la fierté mais surtout l'amour !

On la sent redevenir mère petit à petit, reprendre les rênes, Louise quant à elle sera une enfant comme les autres, malgré ou plutôt grâce à ce chromosome en plus qui fera sa force.

Ce récit, je l'ai ressenti comme un témoignage positif certes, mais aussi comme une ode à la vie, une ouverture de l'horizon, du regard de la société face au handicap. 

Une très belle leçon de vie, merci Mme Boudet. Je vous souhaite plein de bonheur à vivre avec cette belle poupette.

Vous trouverez ici une vidéo de Caroline Boudet lors d'une interview à l'émission "Les Maternelles" 

Miette

"Miette"

(Auteur : Nora Coste - Edition : L'Ivre Book - 16 pages - 0,99€ e-book)

(Collection L'Ivre court)

Synopsis : Elle dessine, il chante. Ils se rencontrent et se plaisent. Ce pourrait être une banale histoire sans lendemain. Mais malgré le désir qui les habite, ils décident que rien ne se passera entre eux. Rien que l'intensité d'un moment unique, intense et fiévreux qui les changera à jamais.

Merci à L'ivre book et son directeur de m'avoir donné l'opportunité de découvrir cette nouvelle très sympathique, agréable et fraîche.

Sur le trajet du retour d'un week-end de travail, Lilly, fait le point et se remémore les souvenirs de cette rencontre inattendu avec Léonard.

Elle, écrivain et illustratrice de livres pour enfants, et lui, musicien, ont échangé des regards lors d'un concert, elle est troublé. Il est là, il vient la rejoindre au bar, ils discutent le plus simplement du monde mais se quittent.

Le lendemain, surprise, il est là dans la librairie où elle s’évertue à faire des dédicaces aux jeunes enfants venus la rencontrer. Il est là pour elle, il l'attendra à la fin de son travail, il a besoin de la voir, elle ira donc le rejoindre et ils se rendront ensuite dans une chambre d'hôtel.

Ils sont incontestablement attirés physiquement l'un envers l'autre, mais rien, non rien ne se passera, ils sont mariés tous les deux, ils resteront fidèles à leurs engagement, ils veulent juste profiter de l'instant présent ensemble, ressentir l'intensité du moment.

Pour faire court, cette nouvelle c'est l'histoire d'une rencontre, d'un désir, un fantasme qui ne se réalisera jamais mais qui restera gravé dans leurs cœurs à tout jamais. 

Très belle plume, bravo Nora Coste !

Si vous cherchez à passer un bon moment de lecture, ce livre est fait pour vous !

Salomé veut une histoire

"Salomé veut une histoire"

(Auteur : Christine Naumann-Villemin - Illustration : Marianne Barcilon - 

Edition : Kaléidoscope)

Salomé est une petite fille très mignonne, mais un peu exigeante, elle ne veux pas aller dormir tant que sa maman ne lui aura pas raconté une dernière histoire (elle en a pourtant eu déjà deux), mais cette fois, une différente ! Une qui sortirait de l'imagination de sa maman, pas facile pour être inspiré comme ça, au dernier moment !.

C'est Salomé elle même qui posera les premiers jalons de l'histoire qu'elle souhaite, puis de fil en aiguille, sa maman se motive et trouve des idées originales, rigolotes, rocambolesques pour  la créer.

Sa maman est finalement tellement emballé que Salomé elle même finit par en avoir assez et décide d'aller dormir. 

Une belle petite histoire de complicité entre mère et fille. 

Allez les parents, la prochaine fois que votre enfant vous demandera une histoire, vous pouvez prévoir à l'avance quelques idées, vous ne serez pas pris au dépourvu !

Oh la vache !

"Oh la vache"

(Auteur : David Duchovny - Edition : Grasset - 6 janvier 2016)

Synopsis : Vous connaissez Emma Bovary ? Voici sa cousine américaine, une adorable petite vache au destin tout aussi romanesque. Pour Elsie Bovary, le bonheur a toujours été dans le pré – jusqu’au jour où elle comprend qu’elle est vouée à finir en steak haché. Flanquée de deux complices, Shlomo le cochon converti au judaïsme et Tom le dindon qui voulait voir Istanbul, Elsie, déterminée à éviter l’abattoir, se lance dans un rocambolesque projet de Grande Évasion.
 
Pour son premier roman, l’acteur David Duchovny détourne la fable animalière avec un toupet irrésistible. Best-seller aux États-Unis, Oh la vache !, signé par le plus célèbre chasseur d’aliens de toute l’histoire télévisée, est l’OVNI littéraire de l’année : une comédie aussi drôle et déjantée qu’un film Pixar, bourrée de clins d’œil, politiquement incorrecte et moins candide qu’il n’y paraît, entre George Orwell et Tex Avery.
 
David Duchovny écrivain ?
Meuh non !
Meuh si.

Si on m'avais dit que David Duchovny était écrivain en plus d'être acteur, je ne l'aurais pas cru, et pourtant c'est bien vrai. Lui, la star de séries science fiction et hot (X-files, Californication) des années 1990 - 2000, je ne le voyais pas débarquer dans l'écriture. Ce n'est pas qu'il n'a pas de talent, loin de là, mais je ne le voyais pas du tout dans ce domaine voila tout !

Au début avec son titre et son sujet animalier, j'ai pensé à "La ferme des animaux" de Georges Orwell (qui est une satire de la société), ben en fait, il y a un peu de ça, mais juste un peu si on gratte bien derrière l'histoire (l'homme et la technologie, la religion, l'amitié etc...).

Mon avis est en demi-teinte sur ce roman, l'histoire est mignonne comme tout, mais j'ai trouvé de la lourdeur dans le récit. Il y a de nombreux (à vrai dire très nombreux) jeux de mots et références qui alourdissent l'histoire, c'est dommage parce qu'elles sont malgré tout amusantes, mais trop, c'est trop.

Revenons-en au récit évidemment surréaliste d'une vache Elsie Bovary, personnage principal qui désire quitter la dure réalité du quotidien à la ferme lorsqu'elle comprend le destin funeste qui l'attend ! Le cochon Shalom et la dinde Tom, veulent se joindre à elle dans son voyage pour rejoindre les pays de leurs rêves, l'Inde pour Elsie (où la vache est sacralisé), Israël pour Shalom (bonne idée puisque les juifs ne mangent pas de porc) et la Turquie pour la dinde (là, c'est une question de jeux de mots : Turquie = Turkey).

C'est alors qu'une nouvelle vie commence pour eux et avec ça, de sacrés péripéties pour parvenir à leurs fins pour nos trois sympathiques animaux, la fuite, les combines pour trouver un moyen de locomotion, le vol en avion, les routes détournées, les rencontres plus ou moins enrichissantes, bref une sacré aventure.

Que dire de plus, si ce n'est que le chapitrage est court, c'est un livre léger et sans prise de tête sur l'amitié, la liberté. Même si ce n'est pas vraiment mon style de lecture, ce livre reste néanmoins original et divertissant, on ne peux pas le dénigrer. 

Quand la mort nous sépare

"Quand la mort nous sépare - L'intégrale"

(Auteur : L.S. Ange - Edition : L'Ivre book - 180 pages environ)

Romance / Fantastique / Érotisme 

Synopsis : Adélice ne dort jamais et reste éveillée jour et nuit à observer la vie des autres.

Elle est morte depuis des siècles et donnerait n'importe quoi pour rejoindre la lumière... Elle a tout essayé pour y parvenir. Mais elle reste là, entre ces murs, prisonnière de cet enfer.

L'arrivée de Timaël dans sa maison, dans sa vie, il y a quelques années, fut son rayon de soleil dans les ténèbres…

Elle l'aime... Plus que tout, elle l'aime... Mais il ne sait pas qu'elle existe. Ne connaît pas la force de son amour pour lui...  Alors comment réagirait-il en découvrant l’existence d'Adélice ?

Alors là, quel sacré roman que je découvre sous la plume de L.S Ange, je ne regrette pas du tout de l'avoir lu. Deux choses m'avaient attiré vers ce choix, la couverture et le synopsis... pourquoi? 

Tout simplement parce que cette couverture présage d'une profonde tristesse dans le regard de cette jeune fille, c'est bien elle, Adélice et le profil dans la pénombre de cette homme au dessus d'elle, c'est totalement Alastor. Alors, là, je dit chapeau pour l'illustration qui nous mets tout de suite dans l'ambiance et en totale adéquation avec le résumé (prisonnière de cet enfer) !

Nous avons là un roman divisé en quatre parties, au chapitrage bien pensé où une fin nous entraîne indiscutablement vers la suivante, c'est sincèrement difficile de décrocher !

J'ajouterai qu'il est géométriquement bien pensé ! Je m'explique, : quel sacré triangle amoureux que l'on retrouve là. Trois protagonistes essentiels jalonnent l'histoire Adélice, Timaël et Alastor. 

Adélice amoureuse de Timaël mais aussi d'Alastor, vous voyez ce que je veux dire quand je vous parle de géométrie, n'est ce pas? 

Revenons-en aux faits...

Adélice, est une âme en peine perdue dans les couloirs parallèles d'une maison, la sienne depuis plus de 200 ans, elle épie le quotidien du nouveau propriétaire, Timaël, pour qui elle a un coup de cœur, mais elle le voit dépérir petit à petit, elle ne comprend pas pourquoi. Il est tellement las, déprimé, il se bourre de cachets, que lui arrive t'il? Se laisse t'il dépérir? 

Elle ne peux rien pour l'aider, elle n'est qu'une âme errante dans cette maison. Mais l'incroyable se produit, il est là, face à elle, il l'a voit, une alchimie inattendu passe entre eux, elle l'aime tellement, ils se désirent, cette scène d'amour entre eux est une perle, on ressent le charnel dans leurs ébats,  le descriptif fait par l'auteur n'est ni trop, ni trop peu ! Il met tout nos sens en émois... brrrr ! Mais cette romance doit s'arrêter, Timaël est là auprès d'elle car il est entré dans ce monde parallèle où il ne devrait pas être (il est dans une sorte de coma médicamenteux), elle l'oblige à faire une promesse, de refaire sa vie. Elle le veux heureux... loin d'elle !

Dans la seconde partie de livre, on fait la connaissance d'Alastor, c'est un serviteur du mal, il est effrayant, il a une âme noire et ressens tant de sentiments contradictoires vis à vis d'Adélice, de la haine, de la jalousie, de l'amour... pourquoi, oui pourquoi? Comme j'aimerai vous le révéler, mais je ne peux pas spoiler l'histoire. 

Ce que je peux vous dire c'est qu'il connait tellement bien Adélice, il lui offre même l'opportunité de prendre un enveloppe charnelle pour la libérer de cette prison invisible (cette maison évidemment), mais à la condition au bout d'un an, d'être à lui. C'est la tentation pour Adélice, elle pourrait rejoindre Timaël pour le sortir à nouveau de sa torpeur, de la vie de débauche qu'il a entreprit, mais Alastor est jaloux, méchant, vis à vis d'elle, il est tellement versatile, son attitude nous révolte. On sent pourtant l'attirance de l'un envers l'autre, ils s'aiment c'est évident, c'est le jeu du chat et de la souris, une torture mentale pour l'un comme pour l'autre ! Le sexe entre eux est d'une intensité sans faille, notre imagination est conquise tellement la description est réaliste.

J'ai beaucoup aimé le fantastique de l'histoire, l'atmosphère un peu glauque (je sais pas si le terme est bien choisi), il permets de mettre en exergue ces âmes en peine, écorchées par la vie mais aussi la noirceur du cœur d'Alastor, le désespoir et les cauchemars d'Adélice qui la ramènent dans un passé éteint de sa mémoire. Il y a aussi comme vous le savez cet amour entre eux si intense, ces secrets, ces non-dits qui sont tels des pièces de puzzles à assembler, c'est psychologiquement bien pensé, bravo L.S. Ange.

Et que dire de cette dernière partie qui nous révèle tout le fondement de l'histoire, oh la la, si je m'étais attendu !

Alors oui, on constate par ci par là, quelques défauts dans la syntaxe, mais on s'en moque, c'est l'histoire qui compte ! Moi j'ai été conquise..

Bref, il vous faut absolument le découvrir... vous ne serez pas déçu ! 

Bruno et la dent perdue

"Bruno et la dent perdue"

(Auteur : Isabel Caralo - Illustrateur : Ronald Molitor - Edition : Mijade - 24 pages)

Une très belle histoire autour de Bruno, lapin des champs qui pour son petit déjeuner croque à pleine dents dans une carotte, mais, oh malheur, un bruit "CRAC", une dent se casse et se plante dans le légume. 

Aïe, pauvre lapin, il est désemparé et en colère d'avoir perdu sa dent. Son ami le hérisson le rejoint, puis ensuite c'est au tour de la taupe, cette dernière lui indique qu'il existe un dentiste dans la forêt, un animal à queue rousse ! 

Ils partent aussitôt à sa recherche croisant au passage un rouge-gorge, une musaraigne et une abeille.

Dans la forêt, ils cherchent et aperçoivent finalement la queue rousse, mais malheur, c'est un renard qui n'a qu'une idée en tête, les dévorer !

Arrive alors un écureuil à queue rousse, (c'était donc lui le dentiste) qui les sauve en les prenant dans son arbre et en faisant fuir le goupil.

Après examen de la dentition de Bruno, le dentiste a un diagnostic, c'est pas grave du tout, il s'agit comme chez nous d'une sorte de dent de lait, et qu'une nouvelle repoussera. En attendant, il offre à tous une brosse à dents ! Malin ce dentiste...

Donc, je me répète, belle petite histoire, superbes illustrations (j'ai eu un faible pour la taupe rigolote) et une chouette façon de rappeler aux enfants de prendre soin de leurs dents (oui je sais, j'ai toujours l'esprit moralisateur, mais j'aime bien, lol).

3 contes de Russie

"3 contes de Russie"

(Auteur : Robert Giraud - Edition : Père Castor / Flammarion - 91 pages)

Un livre de contes comme on les aime avec des histoires simples et très bien illustrées. Ma fille a beaucoup travaillé en classe sur la Russie, aussi quand à la médiathèque du village je suis tombé sur ce livre, c'était l'occasion de partager un moment de lecture ensemble.

A quoi peut-on associer la Russie de premier abord ? La neige, le froid, les isbas, les chapkas, les matriochkas etc...

Ici ces trois contes présentés sont en adéquation avec la tradition russe, nous avons : 

- La Moufle,

- Le gros navet,

- Brise cabane 

* Le conte de "La moufle" nous présente l'histoire d'un paysan russe qui part chercher du bois pour le feu et perd en route une de ses moufles. Celle-ci deviendra une maison agréable et chaude pour une petite souris qui passe par là, elle accueillera également une grenouille grelottante, un lapin qui tremble, un renard mort de froid, un loup frigorifié et enfin un ours gelé... que de monde dans une si petite moufle et pourtant ils partagent ensemble cet abri de fortune. C'était sans compter cette toute petite fourmi qui fit craquer la moufle ! Chacun repart de son coté et le paysan qui refait le chemin à l'envers pour rentrer chez lui, tombe sur sa moufle éparpillée sur la neige.

* Le conte "le gros navet", c'est l'histoire d'une famille qui prépare son potager au printemps, les récoltes sont abondantes, surtout un navet qui est énorme. Aussi, au moment de le cueillir, le grand-père aura besoin de l'aide de son épouse, de sa petite fille Macha, de son chien Boby, de son chat sans que ça bouge... jusqu'à l'aide inespérée d'une souris. A eux tous, ils parviennent à arracher cet énorme navet, pfou, que d'effort !

* La dernier conte "brise cabane", c'est le récit d'une souris qui trouve une cabane vide dans un champ et s'y installe. Passe par là, une grenouille, qui sans abri vient rejoindre la souris. Se joindront à elles un lapin, une renarde, un loup et un ours... sauf qu'évidemment, il n'y a plus assez de places pour tous le monde et la cabane s'écroule. Mais les animaux ne lâchent pas l'affaire et ensemble reconstruisent une cabane qui les accueillera tous !

Des contes agréables et faciles à lire, de mon coté, il était intéressant de parler avec ma fille du partage, de l'assistance, la générosité... mais ça, ce n'est que mon point de vue !

A L'HONNEUR CETTE SEMAINE !!!

J'ai la joie de vous annoncer un partenariat avec les éditions L'IVRE BOOK, qui me font confiance pour faire des chroniques de certains de leurs ouvrages.

Je suis ravie !!!!

Le silence de la mule

"Le silence de la mule"

Auteur : Gilbert Bordes - Éditeur : France-Loisirs - 319 pages)

Synopsis : On l'appelle le Mule. Elle est sourde et muette de naissance. Dans le grand domaine de la haute corrèze où elle est domestique, on la traite comme une bête. Antoine Rolandier, de retour de captivité, la retrouve. Il sait que, tout enfant, Jeanne - son vrai nom - ne quittait pas Paul Rolandier, son grand-père, le plus riche meunier de la vallée de Bar.

Elle seule peut connaïtre l'endroit où le vieil homme a caché son or, avant de mourir dans l'incendie de son moulin. Il lui fait rompre le silence de la Mule pour savoir... Il entreprend alors d'apprendre à lire et à écrire à la jeune femme. A force d'attention, difficilement, il réveille chez la Mule, l'intelligence et la mémoire en même temps qu'il lui rend sa dignité de femme.

C'est le second roman de Gilbert Bordes que je découvre et que j'approuve totalement.

Il s'agit d'une histoire autour de la famille Rolandier, meunier dans la région de Corrèze. nous avons le patriarche et grand-père Paul Rolandier, riche meunier réputé, son épouse Léontine, puis, dans sa descendance, on retrouve Jean Rolandier, son épouse Pauline et leur fils Antoine. 
Un destin malheureux a décidé que Jean parti en guerre meurt sur le front en laissant Pauline, veuve et Antoine orphelin de père. Pauline n'en a cure de cette vie au Gué de Bar, se prend un amant et quitte la région avec son fils Antoine alors âgé de 3 ans.

Reste alors au domaine Paul et Léontine prennent une servante, Louise et leur fille sourde et muette, c'est Jeanne, "la Mule" (dans le titre, il s'agit bien entendu d'elle !). Cette dernière reste toujours attentive à ce que fait Paul, son travail au moulin, elle est proche de lui (peut-être y voit-elle en lui, une figure paternelle manquante).

Malheureusement, le destin frappe encore et emporte avec lui Paul, il meurt dans un incendie en sauvant Jeanne de justesse. Léontine prise de folie est quant à elle emmené à l'asile. Quand le malheur frappe cette famille, on peut dire qu'il le fait de plein fouet ! (La première phrase du roman en dit long, vous verrez...).

En 1945, Antoine, dernier héritier des Rolandier revient au pays pour refaire valoir le domaine alors en ruine, son rêve étant de tout reconstruire, le moulin, la meule etc... mais aussi quelque part construire sa propre vie. Mais ce doux rêve a un coût conséquent, il repense à sa jeunesse et au fait que son grand-père avait un trésor et le cachait, il en est certain. La seule proche de son grand-père c'est Jeanne, qu'il va chercher à retrouver en gardant en tête qu'il va tout faire pour la faire parler (si je puis dire puisqu'elle est muette et n'a aucune éducation). Qu'à cela ne tienne, il va tout faire pour lui apprendre à lire et écrire.

On est révolté de lire que les gens abusent de Jeanne, elle est tellement vulnérable. Antoine, va se rapprocher d'elle en se faisant employer au domaine de l'étanchade et va avec l'aide de Blaise (le fils de Jeanne), lui donner cette éducation qui lui manque tant (avec pour arrière pensée de la faire parler sur le trésor de son grand-père, puisque c'est la seule qui pourrait se souvenir de la cache) ! 

Alors là, terminé la Jeanne qui se laisse faire, elle lit sur les lèvres, écrit quelques mots, bref, elle comprend maintenant (elle est tellement attachante qu'on est forcément content pour elle !). 

Je vous passe l'histoire sur le domaine de l'étanchade et son propriétaire M. Henri (bien que vous verrez il a son importance), son détestable intendant, M. Peyrole (désolé, c'est mon ressenti), et sur la vie sentimentale d'Antoine qui se profile avec Huguette (jeune veuve du village). 

Ne gardez que l'essentiel de ce résumé, c'est un roman rural à l'histoire facile, (le retour de l'héritier à la recherche du trésor des Rolandier) aux personnages supers attachants, (Jeanne, Antoine, Blaise, M. Henri à qui on espère des happy endings) qu'il est agréable de lire. Je n'ai pas été déçu...

Merci M. Bordes, j'ai hâte de découvrir d'autres romans de vous !

Semaine 10 - Ma PAL

Bonjour, c'est lundi, une nouvelle semaine s'annonce, 

je partage avec vous ma PAL, riche en e-books !

Et vous, quelles sont vos lectures de la semaine?

Bonne semaine à tous et toutes...

Le goût du thé, celui du vent

"Le goût du thé, celui du vent"

(Auteur : Eve Borelli - Nisha éditions - 75 pages environ)

Synopsis : Élinor est une curieuse jeune femme passionnée par le thé. Elle parcourt le monde pour le faire découvrir sur sa chaîne Youtube, revenant à Gruissan uniquement pour s’occuper de sa petite boutique ; adorable lieu de rencontre, son rêve d’enfant.

Une vie calme et douce, soudainement envahie par le trouble, lorsqu’en plein orage, Élinor rencontre le bel Amaury, kitesurfeur et chasseur de tempêtes aux quatre coins du monde. La romantique saura-t-elle convaincre l’homme blessé de remplir sa vie d’amour plutôt que de bourrasques ?

Ce livre, je l'ai découvert en e-book et je l'ai tout simplement dévoré ! Une belle petite romance où les protagonistes sont totalement opposé et vont pourtant se rencontrer et vivre une belle histoire.

Elle, Elinor, un peu gafeuse, you-tubeuse et surtout propriétaire d'un salon de thé à Gruissan, lui, Amaury, grand sportif, kitesurfeur adepte des sensations fortes (chasseur de tempêtes). 

Une rencontre pleine d'humour, assez rocambolesque sur une plage d'Angleterre, au port de Portsmouth en plein orage, Elinor qui désire faire une vidéo de dégustation de thé et qui brave le sale temps et lui beau gosse qui essaye de réparer un problème lié à son kitesurf... non mais imaginez un peu, c'est juste invraisemblable et pourtant ça leur est arrivé.

Je ne me suis pas lassé des détails descriptifs du bellâtre et des pensées intérieures d'Elinor qui amène au récit un peu de légèreté et une pointe d'humour et que dire des scènes sensuelles... oh la la, chaleur !!!

Une romance légère assaisonnée d'un peu de sexytude, d'amour libre, mais Elinor ressent plus que ça, elle a des sentiments profonds pour Amaury, mais est-il prêt à les partager? Vous le découvrirez par vous même en le lisant... 

Et que dire du titre, si bien choisi, le thé, c'est elle, le vent, c'est lui.... c'est eux, c'est leur histoire !!!

Excellente découverte que la plume d'Eve Borelli, je ne regrette pas de l'avoir lu et surtout, je le recommande vivement, vous ne devriez pas être déçu !